|
|
|
Saint Lambert sur dives
"Early
in the morning, (Aug 19, 1944 ),'B'Company of the
Argyll attacked St. Lambert , cleared half the town,and then
consolidated in the centre. A few yards on the other side of the
mani cross-roads, was a Panther tank, drawn up beside a
house. Art B., Britsh Columbia, Canada. "Tôt le matin du 19 août 1944 , la 'B' Company de l’ Argyll a attaqué St Lambert sur dives, a moitié dégagée, afin de consolider sa position au centre de ce village. Quelques mètres de l'autre côté du carrefour de la route principale, se trouvait un char Panther, rangé près d'une maison. Lieutenant Gil Armour, commandant le peloton 10, a réclamé des volontaires pour capturer le Panther. S.N. Hannivan corporel et Privates J laForest et H.W. Code se sont portés immédiatement volontaires. Pour atteindre le Panther, le groupe a dû dégager les maisons concernées par la position du tank. Finalement le Lt.Armour est monté sur le Panther avec un grenade à la main. Juste comme il était sur le point de laisser tomber la grenade dans la tourelle, un officier allemand a regardé dehors. Le Lt Armour était le premier à récupérer du choc de la rencontre. Il a forcé l’officier allemand à sortir. Mais l’allemand était armé d’ un pistolet automatique et s’est rapproché de lui. Lt.Armour l'a frappé pour le mettre hors du Panther, mais se faisant a perdu son équilibre. Pte. LaForest a alors tiré et sérieusement blessé l’officier allemand. À ce moment, le Panther a refermé sa tourelle et a mis en marche le moteur. Il a reculé environ de 8 mètres et s’est arrêté afin d’avoir en vision l’officier allemand blessé. La petite tourelle à la gauche du canon s'est ouverte et une tête a émergé. Le caporal Hannivan, qui observait du coin d'un bâtiment distant d’environ 10 mètres, a tiré avec son Stein et a touché le malheureux allemand au front. Lt.Armour a immédiatement saisi l'occasion ; il a couru vers le haut et a laissé tomber la grenade dans la tourelle ouverte. Le moteur du Panther fonctionnait encore; il a reculé et est venu se coller contre un bâtiment. Notre groupe a alors surveillé le Panther jusqu'à ce qu'un PIAT (arme antichar) ait été apporté et permette de finir le travail." Art B., Colombie britannique, Canada.
Bayeux
" Nous sommes tous émus en nous retrouvant ensemble dans l'une des premières villes libérées de la France métropolitaine, mais ce n'est pas le moment de parler d'émotion. Ce que le pays attend de vous, à l'arrière du front, c'est que vous continuiez le combat aujourd'hui, comme vous ne l'avez jamais cessé depuis le début de cette guerre et depuis juin 1940. Notre cri maintenant, comme toujours, est un cri de combat, parce que le chemin du combat est aussi le chemin de la liberté et le chemin de l'honneur. C'est la voix de la mère patrie. Nous continuerons à faire la guerre avec nos forces de terre, de mer et de l'air comme nous la faisons aujourd'hui en Italie où nos soldats se sont couverts de gloire, comme ils le feront demain en France métropolitaine. Notre empire, entièrement rassemblé autour de nous, fournit une aide énorme. Nous combattrons pour la France avec passion, mais aussi avec raison. VOus qui avez été sous la botte de l'ennemi et avez fait partie des groupes de résistance, vous savez ce qu'est la guerre. C'est une guerre particulièrement dure, cette guerre clandestine, cette guerre sans arme. Je vous promets que nous continuerons la guerre jusqu'à ce que la souveraineté de chaque pouce de territoire français soit rétablie. Personne ne nous empêchera de le faire. Nous combattrons aux cotés des alliés, avec les alliés, comme un allié. Et la victoire que nous remporterons sera la victoire de la France. Je vais vous demander de chanter avec moi notre hymne national, la Marseillaise." Charles de Gaulle, le 14 juin 1944. |